Gendered Power Differences at Home, at Work, And at Large: Sex Differences In Patterns of Commuting

Authors

Abstract

To identify the individual, spousal, and household determinants of commute times for married/common-law workers aged 25-54. Despite clear evidence of gendered patterns at home and in the paid labour market, only some have focused directly on the space connecting these two spheres: the commute. This oversight is critical because commuting times impact the overall time available to spend on paid labour or unpaid housework and may mark an important missing piece in the larger gender inequality puzzle.
We use the 2016 Census of Canada and include married and common-law couples, where both spouses are employed and aged 25-54. We use seemingly unrelated regression models to account for the non-independence of men and women living in the same household. Although magnitudes differ, many characteristics similarly determine the commute times of men and women in our sample. Household characteristics differ markedly between men and women; men increase commute times due to housing value, rental costs, and the presence of children. For women, the opposite is true.
We find that women often have to travel more to fulfill the promise of their human capital and that couples continue to make geographic decisions that disproportionately benefit men’s interests.

Keywords: household bargaining, Canada, gender, quantitative analysis

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Différences de pouvoir selon le sexe à la maison, au travail et en général : différences entre les sexes dans les modèles de déplacements domicile-travail

Résumé
Identifier les déterminants individuels, conjoints et familiaux des temps de trajet pour les travailleurs mariés ou en union libre âgés de 25 à 54 ans. Malgré l’existence évidente de modèles sexistes au sein du foyer et sur le marché du travail rémunéré, seuls quelques-uns se sont directement concentrés sur l’espace reliant ces deux sphères : les déplacements domicile-travail. Ce contrôle est essentiel car les temps de trajet ont un impact sur le temps global disponible pour le travail rémunéré ou les tâches ménagères non rémunérées et peuvent constituer une pièce manquante importante dans le puzzle plus vaste des inégalités entre les sexes.
Nous utilisons le Recensement du Canada de 2016 et incluons les couples mariés et en union libre, dont les deux conjoints travaillent et sont âgés de 25 à 54 ans. Nous utilisons des modèles de régression apparemment sans rapport pour tenir compte de la non-indépendance des hommes et des femmes vivant dans le même ménage. Bien que les ampleurs diffèrent, de nombreuses caractéristiques déterminent de manière similaire les temps de déplacement des hommes et des femmes de notre échantillon. Les caractéristiques des ménages diffèrent sensiblement entre les hommes et les femmes ; les hommes augmentent les temps de trajet en raison de la valeur du logement, des coûts de location et de la présence d'enfants. Pour les femmes, c’est l’inverse.
Nous constatons que les femmes doivent souvent voyager davantage pour tenir la promesse de leur capital humain et que les couples continuent de prendre des décisions géographiques qui profitent de manière disproportionnée aux intérêts des hommes.

Mots-clés : négociation au sein du ménage, Canada, genre, analyse quantitative

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Published

2024-12-12