Working Without Fixity: Accounting for a Mobile Workforce

Authors

Abstract

Working without fixity, while historically prevalent, has been on the rise in Canada and throughout the world due to processes associated with advanced capitalism. Moreover, it implies mobility to, from, and within work, which in a time of COVID-19, is problematic for workers and communities alike. In this paper, we argue that our pre-COVID statistical knowledge of workers without a fixed place of work in Canada is inadequate. Using the best source of available data—the 2016 Census—we provide a thorough account of these workers as compared to those with a set place of work. We find that most individuals without a fixed workplace are male, have low income, are likely to be self-employed, have a higher proportion of employment insurance (EI) and self-employment income, and have college or on-the-job training skill levels. They are also likely to live in rural areas, and work in the construction or transportation industry. We argue that documenting which workers are most likely to be working without fixity is necessary to understand how a COVID-19 world will play out for these workers and their communities as the pandemic continues and beyond.

Keywords: COVID-19, labour, mobility, gender, Canada, Census

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Travailler sans fixité: Comptabiliser une main-d'oeuvre mobile

Résumé
Le travail sans fixité, bien qu'historiquement répandu, est à la hausse au Canada et dans le monde entier en raison des processus associés au capitalisme avancé. De plus, cela implique une mobilité vers, depuis et au sein du travail, ce qui, à une époque de la COVID-19, est problématique pour les travailleurs et les communautés. Dans cet article, nous soutenons que notre connaissance statistique pré-COVID des travailleurs sans lieu de travail fixe au Canada est inadéquate. En utilisant la meilleure source de données disponibles, le Recensement de 2016, nous fournissons un compte rendu détaillé de ces travailleurs par rapport à ceux dont le lieu de travail est défini. Nous constatons que la plupart des personnes sans lieu de travail fixe sont des hommes, ont un faible revenu, sont susceptibles d'être des travailleurs autonomes, ont une proportion plus élevée de revenus d'assurance-emploi (AE) et de travail autonome, et ont suivi une formation collégiale ou sont en formation pratique par niveaux de compétence. Ils sont également susceptibles de vivre dans des zones rurales et de travailler dans l'industrie de la construction ou des transports. Nous soutenons que documenter quels travailleurs sont les plus susceptibles de travailler sans fixité est nécessaire pour comprendre comment un monde COVID-19 se déroulera pour ces travailleurs et leurs communautés alors que la pandémie se poursuit et au-delà.


Mots-clés: COVID-19, main-d'oeuvre, mobilité, le sexe, Canada, Recensement

Author Biography

Michael Haan, Western University

Associate Professor, Department of Sociology

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Published

2021-11-05