Impact of Group Formation on Women’s Empowerment and Economic Resilience in Rural Tajikistan

Authors

  • Kate Molesworth Swiss Centre for International Health, Swiss Tropical and Public Health Institute
  • Florence Sécula Swiss Centre for International Health, Swiss Tropical and Public Health Institute
  • Rachel A. Eager Impact, Innovation and Evidence Department Save the Children, London
  • Zuhro Murodova Save the Children International, Dushanbe
  • Shakhlo Yarbaeva formerly of Save the Children International, Dushanbe
  • Barbara Matthys Swiss Centre for International Health, Swiss Tropical and Public Health Institute

Abstract

The overall aim of the Women’s Wealth and Influence (WW&I) project was to improve the economic situation and empowerment of women through the formation of groups as a platform for joint activities, savings and solidarity. In 17 districts of Khatlon Province in South Tajikistan, active female community members were trained as ‘coaches’ and mobilised women to form some 3,000 groups with a total membership of approximately 65,000. Using mixed methods, a study was undertaken to monitor processes of change initiated by this approach. This study set out to determine the extent of change associated with the implementation over two years of the WW&I model on the lives of participating women. In particular, it examines changes and stasis in women’s income and prosperity, access to and control over assets, personal empowerment as well a broader interpersonal and household change. Findings revealed that WW&I group members engaged in paid labour more frequently (20%) than non-members (12%), although the overall proportion of women involved in waged labour remained low throughout the project’s lifespan. Nonetheless, savings accumulated by the women’s groups provided a new means for women to access and control cash. Although there is no indication of group funds contributing to improved household wealth, there is evidence that it provided a buffer in times of acute financial stress, thereby strengthening the economic resilience of group members and their families. Group members also became more able to move freely outside their households: as only 8% had to be accompanied by a family member, compared with 15% of women who were not members of a group. Members of women’s groups also reported greater decision-making power in their daily lives compared to non-members. Moreover, through their group actions, women exercised leadership and decision-making in two arenas: organising social events and improving community infrastructure and amenities. This, in turn, raised their reputation for solving community challenges and marks an important step towards broader female empowerment. This indicates that the WW& I approach has potential for adaptation to address broader issues of female social and economic development in rural Tajikistan. Keywords: women’s groups; female empowerment; economic resilience; social capital Résumé L'objectif principal du projet de Women's Wealth and Influence (WW&I) était d'améliorer la situation et l'émancipation économiques des femmes à travers la formation de groupes comme plateforme d'activités conjointes, d'épargne et de solidarité. Dans les 17 districts de la Province de Khatlon, au sud du Tadjikistan, des femmes participant activement à la communauté ont été formées comme 'mentors' et ont mobilisé d'autres femmes pour former quelques 3000 groupes ainsi qu'un total d'adhésions d'environ 65 000 personnes. Selon une méthodologie mixte, une étude a été menée afin de surveiller les processus de changements initiés par cette approche. Cette étude vise à déterminer l'ampleur des changements associés à la mise en œuvre du modèle de WW&I, pendant deux ans, dans les vies des femmes participantes. En particulier, elle examine les changements et stagnations dans le revenu des femmes, leur prospérité, l'accès à leurs actifs, leur émancipation économique ainsi que de multiples changements interpersonnels et domestiques. Les conclusions montrent que les membres du groupe de WW&I sont engagés dans le marché du travail plus fréquemment (20%) que les non-membres (12%), bien que la proportion totale de femmes impliquée dans le travail rémunéré demeure faible tout au long de la durée du projet. Toutefois, les épargnes accumulées par les femmes des groupes ont fourni de nouveaux moyens pour les femmes d'accéder et de contrôler l'argent. Bien qu'il n'y ait pas d'indication de fonds collectifs contribuant à l'amélioration de la richesse des ménages, des preuves montrent que cette épargne a servi de coussin financier dans des situations de difficulté monétaire grave, renforçant ainsi la solidité économique de membres et de leurs familles. Les membres du groupe ont acquis plus d'autonomie pour se déplacer librement à l'extérieur du foyer: seulement 8% doivent être accompagnés par un membre de la famille, comparativement à 15% pour les femmes qui ne sont pas membres du groupe. Les membres des groupes de femmes ont aussi reporté un accroissement du pouvoir décisionnel dans leurs vies quotidiennes en comparaison à celles des non-membres. De plus, par leurs actions collectives, les femmes ont exercé leadership et prise de décisions sur deux scènes: l'organisation sociale d'évènements et l'amélioration des infrastructures et des équipements communautaires. Cela, en retour, a accru leur renommée en matière de résolution des défis communautaires et marque une étape fondamentale vers une plus grande autonomie des femmes. Cela indique que l'approche de WW& I a le potentiel de s'adapter pour traiter d'enjeux plus vastes concernant le développement social et économique des femmes en milieu rural Tadjik.

Author Biographies

Kate Molesworth, Swiss Centre for International Health, Swiss Tropical and Public Health Institute

Senior Development and Public Health Specialist

Florence Sécula, Swiss Centre for International Health, Swiss Tropical and Public Health Institute

Public Health Specialist

Rachel A. Eager, Impact, Innovation and Evidence Department Save the Children, London

Deputy Head of Impact, Innovation and Evidence

Barbara Matthys, Swiss Centre for International Health, Swiss Tropical and Public Health Institute

Public Health Specialist

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Published

2017-07-07

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Section

Articles