Securing Rural Grocery Stores - Communities Matter
Abstract
This article explores the phenomenon of communities becoming involved in sustaining rural grocery stores in Denmark, and it identifies three kinds of community stores. The paper is mainly based on case studies of eighteen villages where local communities have been involved in saving their local stores. In all cases, the community collected funds to purchase and renovate the store’s premises. Two kinds of stores (A and B) largely resemble the original rural store in terms of products and appearance. For category A stores, the community rents out the renovated store cheaply to a private shopkeeper. In contrast, for category B stores, low rent is not enough to attract storekeepers, and the community has had to take on the store’s management itself. In both cases, stores have engaged with a supermarket chain. A third category (C) consists of an independent store where community members have taken on all activities themselves voluntarily. The type of store reflects the size of the village, its customer base, and also, very importantly, the capacity of the local community. In larger villages, “only financial capital” is needed (for buildings of A stores), whereas in smaller villages, the community has to manage the store (type B and C), which demands more effort and capacity. Thus, closures of rural grocery stores can only be prevented by capable and engaged communities.
Keywords: saving rural grocery stores, community involvement, local capacities, community stores
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Sécuriser les épiceries rurales : les communautés comptent
Résumé
Cet article explore le phénomène de l'implication des communautés dans le maintien des épiceries rurales au Danemark et identifie trois types de magasins communautaires. Le document s'appuie principalement sur des études de cas de dix-huit villages où les communautés locales ont participé au sauvetage de leurs magasins locaux. Dans tous les cas, la communauté a collecté des fonds pour acheter et rénover les locaux du magasin. Deux types de magasins (A et B) ressemblent largement au magasin rural d'origine en termes de produits et d'apparence. Pour les magasins de catégorie A, la collectivité loue à moindre coût le magasin rénové à un commerçant privé. En revanche, pour les magasins de catégorie B, les loyers modiques ne suffisent pas à attirer les commerçants, et la communauté a dû assumer elle-même la gestion du magasin. Dans les deux cas, les magasins ont collaboré avec une chaîne de supermarchés. Une troisième catégorie (C) consiste en un magasin indépendant où les membres de la communauté ont assumé eux-mêmes toutes les activités volontairement. Le type de magasin reflète la taille du village, sa clientèle et aussi, ce qui est très important, la capacité de la communauté locale. Dans les villages plus grands, « seul un capital financier » est nécessaire (pour les bâtiments des magasins A), tandis que dans les villages plus petits, la communauté doit gérer le magasin (types B et C), ce qui demande plus d'efforts et de capacités. Ainsi, les fermetures d’épiceries rurales ne peuvent être évitées que par des communautés compétentes et engagées.
Mots-clés : sauver les épiceries rurales, implication communautaire, capacités locales, magasins communautaires