Regional Service Providers’ Understandings of Rurality and Intimate Partner Violence
Abstract
Intimate partner violence (IPV) is more prevalent and chronic in rural areas in Canada and internationally. Social attitudes and understandings of IPV shape the extent to which communities tolerate violence, and the opportunities that perpetrators and victims have to end violence. This article examines service providers’ understandings of rural attitudes toward IPV drawing on semi-structured interviews with expert service providers (N=15) in two Canadian rural regional service centres, Brandon, Manitoba and Sydney, Nova Scotia. The similarities among the case studies illustrate how cultural variations of traditional gender norms and family norms embedded in rural place significantly influence attitudes towards IPV through othering and the minimization and marginalization of experiences of IPV. This research is framed in a radical feminist and anti-essentialist conceptualization, which highlights how patriarchal systems inform attitudes and subsequently the rates and maintenance of IPV. The article concludes with a discussion of service provider recommendations and their implications for rural development.
Keywords: intimate partner violence; feminist theory; rural Canada; rural attitudes; service providers; regional service centres
______________________________
Compréhension de la ruralité et de la violence conjugale par les fournisseurs de services régionaux
La violence entre partenaires intimes (VPI) est plus répandue et chronique dans les régions rurales du Canada et à l'étranger. Les attitudes sociales et la compréhension de la violence conjugale déterminent la mesure dans laquelle les communautés tolèrent la violence et les opportunités dont disposent les auteurs et les victimes pour mettre fin à la violence. Cet article examine la compréhension qu'ont les fournisseurs de services des attitudes rurales envers la VPI en s'appuyant sur des entrevues semi-structurées avec des fournisseurs de services experts (N=15) dans deux centres de services régionaux ruraux canadiens, à Brandon, au Manitoba et à Sydney, en Nouvelle-Écosse. Les similitudes entre les études de cas illustrent comment les variations culturelles des normes de genre traditionnelles et des normes familiales ancrées en milieu rural influencent de manière significative les attitudes envers la VPI à travers l'altérisation et la minimisation et la marginalisation des expériences de VPI. Cette recherche est encadrée dans une conceptualisation féministe radicale et anti-essentialiste, qui met en évidence comment les systèmes patriarcaux informent les attitudes et par conséquent les taux et le maintien de la VPI. L'article se termine par une discussion sur les recommandations des prestataires de services et leurs implications pour le développement rural.
Mots-clés : violence conjugale ; théorie féministe; Canada rural; attitudes rurales; les fournisseurs de services; centres de services régionaux