Wind Energy versus Sustainable Agriculture: An Ontario Perspective

Authors

Abstract

Wind power is often promoted as an economical and low-carbon alternative to fossil fuels despite ecological concerns about animal mortalities and energy sprawl. Wind-power developments that are becoming commonplace in rural agricultural landscapes reduce the area of arable farmlands, but to date there have been few attempts to quantify their cumulative effects. This paper compiles data on recently completed wind developments in southwestern Ontario, Canada, in order to estimate how much agricultural land is being lost to wind developments, how much of the rural landscape is being modified, and what the implications are to carbon sequestration, sustainable agriculture, and Ontario’s food security. Although the direct footprint of wind development is small relative to the total area and productivity of Ontario’s farmland, the area of undertaking is many times larger and has already altered 6% of Ontario’s total agricultural land base. Wind-power development must thus be considered among the contributors to Ontario’s projected food deficit, the ability to sequester carbon in agricultural soils, and must similarly be included in any policies aimed at protecting farmlands from non-agricultural uses. Keywords: agriculture; energy sprawl; farmland; food security; Ontario; wind power Résumé L'énergie éolienne est souvent choisie, comme solution économique alternative à faible teneur en carbone, aux carburants fossiles malgré les préoccupations écologiques concernant la mortalité des animaux et l'expansion énergétique. Les développements de l'énergie éolienne, qui sont devenus monnaie courante dans les paysages de l'agriculture rurale, réduisent la surface de terres cultivables, mais à ce jour il y a eu peu d'efforts pour quantifier leurs effets cumulatifs. Cet article compile les données récemment complétées sur les développements éoliens dans le sud-ouest ontarien, au Canada, afin d'estimer la proportion de terres agricoles qui est perdue par les développements éoliens, la proportion de paysage rural qui est modifiée et les implications de la séquestration du carbone, sur l'agriculture durable, et sur la sécurité alimentaire de l'Ontario. Bien que l'empreinte directe du développement éolien est petit par rapport à la surface totale et à la productivité des terres cultivables de l'Ontario, la surface d'opération est bien plus importante et a déjà modifié 6% de la surface totale agricole cultivable ontarienne. Le développement de l'énergie éolienne doit ainsi être considéré parmi un des acteurs du déficit alimentaire prévisionnel de l'Ontario, réduit la capacité de séquestrer le carbone dans les sols agricoles, et de la même façon, doit être inclus dans toute police visant la protection des terres cultivables d'un usage non-agricole.

Author Biographies

Douglas W. Morris, Lakehead University

Biology, Professor and University Research Chair in Northern Studies

Natalie Blekkenhorst, Lakehead University

Department of Biology

Downloads

Published

2017-07-07

Issue

Section

Case Studies