The Tides they are a Changin’: Resources, Regulation, and Resilience in an Icelandic Coastal Community

Authors

  • Matthias Kokorsch University of Iceland

Abstract

Icelandic coastal communities face major socio-economic and demographic challenges. Multiple reasons can be identified, among them restricted access to fishing grounds with de facto privatisation through the introduction of individual transferable quotas in 1990, which caused substantial stress to the economic structure of numerous fisheries-dependent towns and villages. The aim of this case study is to reveal the coping strategies of one such place that once was a thriving fishing village. The underlying theoretical framework is that of social resilience, here understood as the ability of a system to adapt to changes and disturbances. The case study is based on a mixed methodology approach, including structured interviews with key informants and workshops with various groups, including young adolescents, entrepreneurs and the general public. The chosen case study site is a place that has lost almost all land-based jobs in fisheries, but where the former fish processing facilities have been transformed into places of cultural activity and for research and development. It therefore provides a good example of a shift from extractive industries towards creative and knowledge-based industries. This does not only invite the emergence of innovative pathways, but also increases the ability to attract young talent from outside, and to keep educated and skilled people in the community. Potentials and capacities for further increasing the social robustness of the community are identified in the paper. Key words: Iceland, social resilience, coping strategies, fisheries, ITQs Les marées sont un changement : ressources, réglementation et résilience dans une communauté côtière islandaise Résumé Les communautés côtières islandaises sont confrontées à des défis socio-économiques et démographiques majeurs. De nombreuses raisons peuvent être identifiées, incluant l'accès restreint aux zones de pêche avec la privatisation de facto par l'introduction de quotas individuels transférables en 1990, ce qui a considérablement perturbé la structure économique de nombreux villes et villages dépendants de la pêche. Le but de cette étude de cas est de révéler les stratégies d’adaptation d’un de ces endroits qui était autrefois un village de pêcheurs prospère. Le cadre théorique sous-jacent est celui de la résilience sociale, ici comprise comme la capacité d'un système à s'adapter aux changements et aux perturbations. L'étude de cas est basée sur une approche méthodologique mixte qui inclut des entretiens structurés avec des informateurs clés et des ateliers avec divers groupes, notamment les jeunes adolescents, les entrepreneurs et le grand public. Le site choisi pour l’étude de cas est un lieu qui a perdu presque tous les emplois liés à la terre dans la pêche mais où les anciennes installations de traitement du poisson ont été transformées en lieux d’activité culturelle et de recherche et développement. Il fournit donc un bon exemple du passage des industries extractives aux industries créatives et basées sur la connaissance. Cela encourage non seulement l'émergence de voies novatrices, mais augmente également la capacité d'attirer de jeunes talents de l'extérieur et de maintenir des personnes instruites et qualifiées dans la communauté. Cet article identifie les potentiels et les capacités pour augmenter davantage la robustesse sociale de la communauté.

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Published

2018-01-03